Revue de Presse
Lhoubi 49 (Partage Lecture) : John C. Patrick est définitvement une écrivain – enquêteur – scénariste de talent et grand créateur pour ses lecteurs de la mise en place d’un puzzle, parfois complexe, majeur de la Vème République, petites histoires, parfois sordides et grande Histoire. Des tréfonds de la fin de la Seconde Guerre Mondiale avec les Compagnons de la Libération, chers à De Gaulle, la Résistance, la montée des partis communistes et l’éternel combat entre les extrêmes droites, gauches contre les démocraties de tout poil, et celà au niveau européen puis mondial, c’est une nouvelle fresque grandeur majeure au sein de laquelle, nous sommes plongés… en apné. [ ]
Dans ce volet, ce qui est plus que clairement démontré c’est la complicité volontaire ou non des milieux politiques, judiciaires, financiers, une gigantesque partie d’échec entre Est et Ouest pour attirer sous tel ou tel modèle une majorité de nations après la seconde guerre mondiale.
Essentiellement implanté et tourné sur le territoire français et mené tambour battant, ce roman mêlant fiction et géo politique met encore plus en exergue la capacité à deviner, réagir à l’avance ou contrer les stratégies de l’adversaire, en utilisant les mêmes méthodes, de Sombart et Reuben pour parfois aussi contrer leurs anciens amis et tenter de sauver un semblant de démocratie….ce qui doit être le sens de l’histoire.
[ ] à l’issue de cette lecture, il est clair que j’attends avec impatience le dernier volet de cette Quadrilogie et que même si ces livres peuvent se lire indépendant l’un de l’autre, je pense me replonger dans la relecture de Moïra et la découverte de Styx Station.
Mediapart – Le coin des polars : Lire John C. Patrick n’est pas anodin, il faut accepter de prendre du temps pour une lecture qui est exigeante, complexe, enrichissante et qui pousse chaque lecteur à aller plus loin, à approfondir ce qui est présenté. Cet écrivain mêle avec brio personnages fictifs et réels, événements imaginaires ou ayant existé. A ses côtés, on revisite l’histoire, on a une autre interprétation de faits passés et on se questionne vraiment. [ ]L’écriture est très visuelle, il n’y a pas de fioriture inutile, on vit les scènes, on les voit se dérouler sous nos yeux. Les dialogues donnent du rythme, évitent une trop grande lassitude face à ce contenu très riche. Le style est prenant, surtout une fois les cent premières pages tournées, on est alors en immersion. On voyage, on s’accroche, on ne lâche ni les uns ni les autres. [ ]Roman d’espionnage, historique, sociétal, policier ? Un peu tout ça et c’est ce qui est intéressant, car il y a de multiples aspects. [ ] Je suis fascinée par la propension qu’à John C. Patrick à agencer avec doigté, intelligence, son récit et les propos de ceux qu’il fait exister.
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