Miranda

19,00

Auteur : Philippe Cuisset

ISBN : 978-2-918406-45-7

Date de publication : Octobre 2020

Nombre de pages : 200

Format : 14 x 20,5

Genre : Roman

Bien que Miranda soit essentiellement une héroïne de papier ou l’ombre indécise de quelques souvenirs vagues, je l’ai croisée au cours de l’automne 2017 à Reims sur un camp de réfugiés et de demandeurs d’asile.

Miranda n’est qu’une des innombrables figures de l’abandon qui s’échouent sur les plages, s’épuisent au pied de murs fraîchement érigés, disparaissent sur le fil ininterrompu de l’exil avant de mourir dans les mascarades savantes des études statistiques. M’est-elle apparue dès le début sous la forme d’un squelette ? Je l’ignore, mais il fallait bien que quelqu’un songe un jour à lui rendre un peu de sa chair.

Un roman qui outrepasse l’histoire de sa propre héroïne

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Revue de Presse

Librairie La belle image : Si le roman commence avec un réalisme certain en décrivant la misère humaine, il embraye assez vite sur une intrigue policière pour se terminer en véritable thriller. On pourrait penser à un film de Bunuel puis d’Orson Welles et enfin d’Arthur Penn. Autrement dit, si vous avez aimé Los Olvidado, La Soif du mal et La Poursuite impitoyable, ouvrez ce livre.

France Bleu ( replay du dimanche 7 mars 2021 – Podcast ) : Avec Miranda, Philippe Cuisset dénonce, de sa magnifique plume, l’injustice et fait entendre la voix de tous ceux qu’on oublie, parce qu’on se dit, trop souvent, qu’on ne peut pas prendre toute la misère du monde sur son dos. Un livre prenant et bouleversant. Christelle Lapierre

Radio Primitive : Interview de Philippe Cuisset réalisée par Emilie Vigouroux

Je suis Miranda, par Gabrielle Mozin (28/10/2020) : Ce bouquin est remarquable par l’écriture, l’histoire qui est racontée, le cristal des personnages qui ont tout pour apparaître dans la pourriture de l’inhumanité et dont on voit pourtant combien peuvent être belles les âmes de personnes qui vivent des existences subies, sans autre choix parce qu’elles n’ont qu’un seul modèle pour exister, pour subsister, pour survivre.
Au milieu de cette aridité, sur fond de toutes les turpitudes, Miranda est cométaire. On l’aime, on lui voudrait du bien, même si on ne se fait aucune illusion sur la route qu’elle suivra.
Miranda est attachante et se livre à nous par la plume d’un Philippe Cuisset qui devient incontournable pour celles et ceux qui aiment la belle écriture.
J’ai sué, senti quelques larmes me monter aux yeux, reniflé, ri parfois, bouffé des kilomètres de béton, de bitume et de poussière, et me suis habituée à côtoyer la Sainte Mort aussi.
Désormais, il y a Miranda dans ma tribu…

Les bouquins de Sylvie (05/11/2020) : Son Zacharie Blondel, voleur de poule m’avait déjà enthousiasmée. Avec Miranda, Philippe Cuisset confirme tout le bien que je pensais de son talent d’écrivain. Il voit et raconte comme personne la dignité de ceux que nous ne regardons pas. Il écrit avec son coeur, avec ses tripes, les poings serrés, l’implacable destin de Miranda, qui, à bout de souffle, à bout de prières à la Santa Muerte, va s’embarquer dans un road-trip funeste, comme pour tenter une dernière fois sa chance sans trop y croire.
On sent à chaque page l’amour et le respect de l’auteur pour son héroïne. C’est beau. C’est fort. Je suis profondément touchée. Miranda ne me quittera plus jamais.
À découvrir de toute urgence..

Raphael Bth (05/11/2020) Pour son deuxième roman, l’auteur nous embarque dans un mix de western des temps modernes et de road trip. On y retrouve Miranda, la quarantaine, dont le seul sentiment de liberté est d’entasser les passes d’hommes noyés par la tequila qui durcit le poing mais ramollit la queue et de prier la Santa Muerte.
Une plume prenante, sans mots inutiles pour un roman que je vous conseille à l’excès…

Partage Lecture

J’ai été impressionnée par l’écriture, la capacité de l’auteur à se projeter dans un personnage féminin, à rendre sans concession, mais aussi – ô combien important ! sans complaisance – l’horreur du trafic sexuel. Cette plongée dans un destin sous emprise, et dans un vaste système qui laisse peu d’espoir à ceux, et surtout celles, qui naissent au mauvais endroit, m’a paru salutaire, car il n’est pas possible à l’heure actuelle de continuer à ignorer ce qui ne va pas dans le monde [  ] C’est un roman brut, fort, dense, qui ne laisse pas indemne, un cauchemar réaliste atténué par la beauté de l’écriture, et la sympathie que nous ressentons pour les deux personnages principaux. (elea2020)

Après Zacharie Blondel voleur de poules paru en 2018, j’ai retrouvé avec plaisir l’élégance et la tonalité douce-amère de la plume de Philippe Cuisset, assorties d’une tension dramatique lucide et désespérée. Ce livre coup de cœur est à découvrir sans hésiter. 5/5 (Cannetille)

Une belle lecture, une écriture de grande qualité, un sens de la psychologie des personnages et toujours un témoignage affuté sur une époque…. les mêmes atouts que dans son premier roman. Indiscutablement un auteur à suivre. Merci, le passage tant redouté d’un premier à un second titre est, ici, parfaitement assumé et l’essai est transformé. (Lhoubi49)

https://portrait-culture-justice.com/2020/11/portrait-du-jour-philippe-cuisset-l-auteur-de-zacharie-blondel-voleur-de-poules-et-de-miranda.html

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