Revue de Presse
Cassiopée (26-8-11) : Argentique, numérique, noir et blanc, couleurs, grand angle, zoom, doubleur de focale…
Souriez-vous en prononçant cheese, ouistiti, spaghettis ou petite pomme (comme dans « Le testament français »)
Dis-moi comment tu photographies, dis-moi comment tu te laisses apprivoiser ou capturer par l’objectif et je te dirai qui tu es…
A travers dix nouvelles, Philippe Briche nous emmène derrière l’appareil photographique, dans l’esprit de celui qui le tient, le cache, l’utilise… ou de l’autre côté dans l’âme du photographié ou de ceux qui contemplent, observent autour… ou chez les derniers qui regardent les albums, les clichés souvenirs, ouvrent les boîtes où s’entasse tout un pan de vie… Il parle de photographies et de ce qu’elles apportent d’émotions, de perceptions, de sensations, de découvertes, de couleurs, de lumière… Ses nouvelles sont comme des épreuves dans le bac du révélateur, elles se dévoilent petit à petit, se dessinent, se colorent, se mettent à vivre sous nos yeux…
Nos yeux étonnés, ébahis, emportés sur des rivages où l’on ne pensait pas forcément aller…
[…] L’écriture et le vocabulaire de l’auteur sont « visuels » sans tomber dans la description lourde. Le trait est esquissé, ébauché, mis en place, l’imaginaire fait le reste puis comme si tout à coup le cliché apparaissait, la fin de la nouvelle et la chute sont là… On pourrait aisément fermer les yeux et se laisser porter par la musique des mots, par tout ce qui est évoqué et qui parle à nos sens…
Le fond est original, la forme également mais les deux sont bien dosés et on a beaucoup de plaisir à la lecture…
L’écriture est ici l’œil du photographe…
[…] Passionnée de photographie, j’ai énormément apprécié ce recueil. J’ai pensé à Doisneau, Arthus-Bertrand et d’autres qui ont donné d’eux-mêmes à travers leurs photos, nous faisant découvrir ou apprécier différemment des lieux, des personnages parce qu’ils ont su les mettre en lumière et s’effacer derrière l’objectif …
Je me suis revue, à l’affût, cessant presque de respirer pour prendre cet instantané qui aurait le pouvoir de fixer cet instant fugace qui pour moi resterait un moment d’éternité…
Paprika (17-9-11) : […] Tout est mis en clichés : les attitudes, les couleurs, les paysages, les odeurs même.
Il semble chaque fois entendre le déclic de l’appareil photo. Le style est plein de poésie, en harmonie avec les photos. Certaines descriptions sont très belles, très imagées, des photos, en fait ! On les voit, on y est.
Cela reste un livre assez étonnant par le style, les descriptions, cette écriture toute visuelle.
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