Selon le portrait robot communiqué par la police, Alain Lasverne serait apparemment un individu de sexe masculin. Il frôlerait un âge indéterminé, mais plus près du tiers que du quart.
Sans rire, il aurait affirmé que les cinquante premières années sont les plus dures à passer.
Son goût pour l’écriture est classé obsessionnel sur l’échelle de Richter par tous les critiques. Il aurait bâti, sur sa table à manger, six romans, une trentaine de nouvelles et une pelletée de poésies à coups de minutes volées à sa sinécure enseignante.
« Forain en quête de pharaon », publié aux Editions Cylibris en 1998, aurait été un coup de cœur assure l’éditeur, disparu depuis.
Après recoupements, il paraît établi avec certitude qu’il est né à Paris et a passé sa jeunesse à Montauban. Il vivrait aujourd’hui à Evreux.
Depuis la publication de Je sauverai le monde, un des derniers rapports du groupe d’intervention le montre à son bureau, toujours attelé à sa coupable turpitude.