Revue de Presse
Les polars de MiKa (30/09/2018) : Le roman est réaliste, presque inquiétant sur notre avenir proche. L’auteur nous met en garde contre les médias et la surinformation façon BFM qui peuvent orienter nos choix et notre façon de voir les choses… Le retour de Kyklos est une totale réussite avec ce titre. Guillaume Gonzales signe là un très bon roman.
Black Novel 1, Pierre Faverolle (16/09/2018) : Les éditions Kyklos sont de retour avec deux romans dont « La flore et l’aphone » de Guillaume Gonzales. Comme d’habitude, il s’agit de romans originaux que l’on ne peut trouver nulle part ailleurs. Le roman de Guillaume Gonzales est présenté comme l’itinéraire d’un étudiant irresponsable, centré sur ses petits besoins qui s’ouvre au monde. De déambulations en rencontres, d’événements en actions ou réactions, il va découvrir l’état de son pays et faire quelque chose à son niveau. Entre utopie et uchronie contemporaine, entre extrapolation de la situation actuelle et anticipation, ce roman, servi par une plume remarquable, va creuser les thèmes de l’individualisme et de la position de tout un chacun dans la société. Mais il ne va pas imposer son avis, préférant, au travers d’un jeune homme individualiste qui s’ouvre aux autres, nous poser en tant que spectateur et nous poser des questions.
D’aucuns y verront une charge contre Internet, contre la désinformation, contre le pouvoir, contre la manipulation de masse. Mais on peut y voir un plaidoyer pour faire quelque chose de sa vie, sans attendre sans arrêt que le gouvernement fasse tout à notre place. Si la sensibilité aux ondes de notre narrateur (Titi ou Pâris) tient une place prépondérante, cela n’aura été pour moi qu’un élément de décor par rapport aux implications des événements dont le principal est la description d’une société en pleine décadence qui s’effondre.
Si l’auteur s’entoure de faits réels et de citations connues (ou moins, c’est selon), c’est pour mieux étayer son propos mais aussi donner plus de valeur littéraire à sa démonstration. Il nous montre par exemple un Gouvernement qui s’est vendu aux banques privées et qui se met à genoux devant les entreprises privées (lobby …). Ce qui est sûr, c’est que ce roman va vous faire réagir, vous faire réfléchir, et qu’il restera longtemps comme une façon originale de demander au lecteur de se bouger, une ode à un humanisme participatif de bon aloi.
Collectif Polar (03/09/2019) : Nous sommes ici soit dans un passé proche alternatif, soit dans un futur très proche qui nous pend au nez ! Dans un régime démocratique qui n’en a plus guère que le nom. Dans la globalisation totale qui règne en maître. Où les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus puissants. Guillaume Gonzales nous entraîne dans une histoire surréaliste qui pourtant reste tellement vraisemblable. Cette intrigue, que j’appellerai d’anticipation, est servie par une écriture taillée au cordeau et au style littéraire des plus agréable.
La constellation Livresque de Cassopiée (09/09/2018) : Ne cherchez pas un recueil à « classifier » mais laissez-vous porter vers l’inconnu… Les éditions Kyklos, la voix dissonante de l’édition ou comment publier des écrits en forme de défis.
La flore et l’aphone ne déroge pas à cette règle et se révèle étonnamment atypique par plusieurs aspects. […] Complots, trahisons, non-dits, respect de la vie et de chacun, l’auteur ne se pose pas en donneur de leçons, même si en lisant entre les lignes, on peut penser qu’il souhaite que son texte nous interpelle à la manière d’un électrochoc. Il écrit là un roman qui détonne avec un univers particulier dans lequel le lecteur pénétrera ou pas. Le style et l’écriture sont vifs, portés par des réflexions et un vocabulaire de qualité. Toutefois, cet ouvrage demande une lecture suivie et concentrée pour ne pas se perdre en chemin.
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